Ibuka France prend acte avec satisfaction de la volonté clairement affichée d’apaisement et de rapprochement entre la France et le Rwanda.
Pendant 24 ans, le rapport aux morts a pesé très lourd sur les relations entre les vivants.
A cet égard, nous avons noté avec une grande satisfaction dans la déclaration du Président Macron, lors de la conférence commune avec son homologue du Rwanda le 23 mai dernier, l’engagement du Président de la République française au travail de mémoire : « l’enjeu fondamental, celui sur lequel je souhaite plutôt qu’on puisse avancer, c’est celui de la place du génocide des Tutsi dans notre mémoire collective. Et ce travail de mémoire, c’est un impératif et un devoir. Et, je crois que nous le devons aux victimes, nous le devons aux rescapés, nous le devons aussi aux soldats de l’armée française ».
Ibuka France salue une prise de parole qui rompt avec des années de silence, un engagement de l’Etat qui consacre 24 ans de mobilisation de la société civile, des personnes individuelles et des collectivités locales aux côtés des rescapés dans les actions d’hommage aux victimes, dans la quête du sens et du savoir, et dans la transmission.
Bien entendu, notre souhait est que l’on passe très vite des paroles aux actes. D’une part, nous attendons depuis longtemps. D’autre part, la déclaration qui associe dans le devoir de mémoire, les rescapés du génocide et « nos soldats », ouvre une piste qu’il est d’autant plus urgent de découvrir qu’elle est totalement inattendue.
Ibuka France
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