Génocide. Anatomie d’un crime

Génocide. Ce néologisme, créé par Rafael Lemkin en 1943 pour signifier la destruction des Juifs d’Europe, assassinés pour ce qu’ils étaient, n’appartient hélas pas au passé. Avant la Shoah, le monde avait été témoin du génocide des Arméniens en 1915 ; plus près de nous, en 1994, les Tutsi furent également les victimes de ces destructions de masse.
Yves Ternon s’est consacré depuis les années 1960 à l’étude de la médecine allemande sous le national-socialisme. Il est depuis devenu un historien de premier plan sur la question du crime de génocide.
Cet ouvrage, qui constitue la synthèse de ses recherches sur la question, est consacré dans un premier temps à « décortiquer » les sources idéologiques, juridiques et historiques ; dans un second temps, aux paramètres ayant conduit à leur application visant à la destruction du peuple arménien de l’Empire ottoman, des Juifs d’Europe et des Tutsi du Rwanda.
La préface de l’historienne Annette Becker revient sur le parcours d’Yves Ternon, parcours ayant abouti à cette réflexion autour de la genèse du racisme biologique et du crime de génocide.
Une réflexion nécessaire à l’heure où le monde est de nouveau plongé dans d’autres formes de violences.

Revue de presse
« […] La démarche d’Yves Ternon est résolument scientifique […] Yves Ternon déplore à l’orée du XXIe siècle l’émergence d’une idéologie encore plus porteuse de mort que le nationalisme et le racisme : le fanatisme religieux qu’on croyait disparu. Les principes d’humanité s’imposent à tous, ce sera sa conclusion : « En disséquant ce crime qu’est le génocide, j’ai tenté, bien modestement, de rappeler ces principes. » » France Arménie
Biographie de l’auteur
Historien, membre du conseil scientifique du Mémorial de la Shoah et président du Conseil scientifique international pour l’étude du génocide des Arméniens.