Une campagne de levée des fonds pour rebâtir une maison des parents décimés d’une rescapée afin de reconstruire son identité 

Pendant le génocide commis contre les Tutsi au Rwanda en 1994, les tueurs n’ont pas seulement tué les Tutsi, ils ont aussi effacé toutes les traces pouvant rappeler leurs existences sur cette terre. Ils ont donc détruit les maisons des Tutsi, coupé et déraciné leurs arbres, tué et mangé leurs vaches et autre petit bétail,  brûlé leurs photos, etc… les rescapé-es ont eu beaucoup de mal à se repérer dans l’espace. 

Cette année à cause du confinement dû à la pandémie sanitaire, les commémorations du génocide commis contre les Tutsi au Rwanda en 1994 n’ont pas pu être organisées comme d’habitude, tout s’est fait par les réseaux sociaux et paradoxalement, les gens ont pu se rapprocher et commémorer avec les survivants des collines d’origine. Cela a permis entre autres de se rendre compte de certains problèmes et a suscité ici et là des élans de solidarité avec les plus vulnérables parmi les rescapés.

Ainsi, le groupe de rescapés de Tumba et Cyarwa, au Sud du Rwanda, a identifié une jeune fille rescapée qui, depuis 26 ans, vit en contemplant les ruines de la maison de ses parents décimés pendant le génocide. Faute de moyens, elle craint aujourd’hui de voir disparaître le dernier symbole des racines de sa personne. Cette maison est son unique héritage. Elle constitue le dernier fil qui la rattache à ses parents. Elle est le berceau de ses émotions les plus vitales : la joie, les rires et les larmes, la peur, la souffrance, la peine, le repos, l’apaisement, la communion… 

Elle n’en a pas fait la demande, mais ceux qui la connaissent savent qu’elle vit dans l’angoisse de trahir ses parents en laissant dépérir ce qu’ils ont créé pour donner l’intimité à l’amour, à la vie, la chaleur que son épanouissement requiert. Depuis 26 ans, célibataire, elle a eu en charge jusqu’à ce jour, quelques membres de sa famille très fragiles rescapé-es du génocide. Une très grande responsabilité qui l’a mûrie avant l’âge.

Pouvons-nous l’aider ? Pour refaire ce toit familial, les spécialistes du bâtiment évaluent le projet avec un devis estimatif de 12560€, mais à défaut de réunir une somme aussi considérable, nous pouvons, par des contributions à la mesure des moyens de chacun, montrer à cette rescapée ce qu’il est possible d’espérer, qu’elle n’est pas seule et que l’amour du prochain existe. Notre initiative sera une base de référence pour imaginer un projet plus adapté. 

C’est à cela que vous appelle la Cellule Locale d’Ibuka-France du Montargois.

Si vous décidez de nous soutenir dans la mise en place de ce projet, croyez que vous pourrez le suivre dans toutes ses étapes jusqu’à son achèvement. Ce sera notre œuvre collective.

Habituellement, nos activités annuelles nous permettent le financement de plusieurs actions ou des projets d’aide menés sur plusieurs années mais cette année à cause de la pandémie du Covid-19, toutes les activités ont été annulées. Nous ne pourrons donc pas participer à cette action solidaire sans votre aide. Peu importe le montant de votre contribution, chacun participe comme il le peut. On dit que l’union fait la force ! Nous sommes convaincu-es qu’ensemble nous arriverons à redonner de l’espoir à cette rescapée qui au bout de 26 ans n’a toujours pas pu matérialiser l’existence des êtres qui lui étaient si chers. 

Une cagnotte est déjà en cours entre les rescapé-es au Rwanda. Ils ont décidé d’un commun accord de porter ce projet, de le suivre jusqu’à son aboutissement. C’est donc une action conjointement menée avec eux. C’est un atout majeur d’avoir des partenaires fiables et motivés sur place. C’est à leur projet que nous participons.

Votre participation vous donnera droit à la déduction fiscale. N’hésitez donc pas à nous envoyer votre adresse e-mail renseignée pour qu’on vous retourne le formulaire rempli. 

Pour participer à cette aventure humaine, vous avez trois modes de paiement :

1- Par votre chèque à l’ordre de « Cellule Locale d’Ibuka-France du Montargois » et l’envoyer à l’adresse suivante et en précisant comme motif « action solidaire pour une rescapée de 1994 au Rwanda »

Adresse : Cellule Locale d’Ibuka-France du Montargois

                  Maison des Associations

                  32 rue Claude Débussy

                  45120 Chalette-sur-Loing

2- Ou par virement bancaire IBAN : FR84 3000 2076 3500 0007 3033 G95 BIC CRLYFRPP

3- Ou en ligne avec la  plateforme d’Ibuka France, HelloAsso  avec le lien : https://www.helloasso.com/associations/ibuka%20france/collectes/solidarite-pour-une-rescapee-du-genocide-contre-les-tutsi-au-rwanda

Un reçu fiscal vous sera automatiquement envoyé à votre adresse e-mail renseignée.

Merci infiniment pour elle ! 

Présidente de la Cellule, 

Espérance Patureau 

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